La thérapie cellulaire : un nouvel espoir en restauration visuelle

La thérapie cellulaire : de la théorie qui paraît simple à la pratique

Dans cette vidéo, le Dr Olivier Goureau, directeur de recherche à l’Inserm, au sein de l’ équipe développement et régénération de la rétine, présente comment l’Institut de la vision utilise des cellules souches pluripotentes.

Pour en savoir plus que la restauration de la vision par thérapie cellulaire, rendez-vous sur le site de l’Institut de la vision.

De l’expérimentation aux essais cliniques, encore de nombreuses étapes à franchir pour la thérapie cellulaire [1]

Le passage aux essais cliniques nécessite le respect des bonnes pratiques de fabrication (purification des cellules, condition de stockage…) à partir de cellules ES ou iPS humaines de grade clinique, c’est-à-dire validées par les agences de santé pour une utilisation clinique.
L’objectif de toutes ces étapes de contrôle strict est l’obtention d’une population cellulaire homogène, uniquement composée des cellules d’intérêt (précurseurs de photorécepteurs dérivés de cellules ES/iPS humaines, sans cellules indifférenciées résiduelles) et répondant à toutes les exigences sanitaires.
Ces processus de purification doivent être compatibles avec une utilisation clinique et excluent donc les manipulations génétiques des cellules d’intérêt.

La recherche de biomarqueurs de surface pourrait être une solution pour isoler et trier les cellules. Cependant, la réponse immunitaire importante créée par ces cellules est jusqu’à présent l’obstacle majeur à ce type de thérapie. Les recherches actuelles menées chez le primate non humain pourraient permettre de mieux étudier ces phénomènes et de trouver des solutions.

Références
[1] Goureau O, Orieux G. Nouvelle approche thérapeutique pour les rétinites pigmentaires. La transplantation de photorécepteurs dérivés de cellules souches. Médecine/sciences. 2020;36:600-6.

M-FR-00007093-1.0
Établi en décembre 2022